Les douleurs des jeunes italiens et les joies de Matteo Renzi

Un débat politique brulant enflamme l’Italie. Le jeun premier ministre Matteo Renzi, en suivant sa agenda réformatrice va proposer très tôt au parlement une reforme sur le monde du travail. The Job act – eh bien depuis quelques décennies l’Italie n’est plus l’héritière de la langue latine – est l’as dans le trou du jeune premier ministre. La proposition de reformer le travail circule depuis l’accession au pouvoir de Matteo Renzi, avec les 80 euros dans les fiches de paie pour les salaries qui touchent moins de 1500 euros. D’ailleurs ces deux propositions et autres promesses ont permis au premier ministre et à son parti, Parti Démocrate de triompher aux élections européennes.

Or, les jours de gloire de Matteo Renzi semblent se diriger vers la fin, l’enthousiasme lui il est dépassé depuis longtemps désormais. Reste seulement le travail impossible pour remettre de bout l’Italie.

L’agenda de Renzi, lors de son arrivée au pouvoir avait trois piliers :

1 la reforme constitutionnel : abrogation des provinces et nouvelle loi électorales. Pour cela Renzi n’a pas hésité à appeler Silvio Berlusconi et collaborer en manière étroite avec ses hommes. Silvio Berlusconi n’est pas le chef de l’opposition, en Italie c’est le Mouvement 5 Etoiles le plus grand partie de l’opposition et puis Silvio Berlusconi n’avait jamais mis pied au siège du parti Démocrate.

Petit sacrilège au nom de la démocratie, du pluralisme et de l’importance de la reforme, mais l’Italie n’a pas encore une loi électorale.

  1. La reforme de l’administration : la bureaucratie de l’Italie est devenue un parasite énorme pour le destin de ce pays et les couts de la classe politiques restent démesurées. Si dans le deuxième volet quelque chose a été faite (suppression du Senat), la reforme de l’administration reste un mystère.
  2. La reforme du travail : Le gouvernement italien a décidé de mettre fin à la précarité du travail en Italie. Le but du job act c’est clair et noble mais la façon reste à déchiffrer.

Matteo Renzi crie à droite à gauche la nécessité de modifier le monde du travail. Il le fait dans toutes les manières possibles, pas seulement sur Twitter, il est allé même aux Etats-Unis pour dire que l’Italie doit changer le monde du travail.

Or, une proposition de loi complète elle n’est pas encore présentée aux chambres du parlement. On sait des points des idées mais pas encore une proposition de loi qui montre quand cette loi va rentrer, comment elle va être financier, qui elle va toucher ? Par exemple on sait que le gouvernement veut proposer un contrat unique pour les nouveaux embauchés. Le contrat d’une durée de trois ans est censé de remplacer tout type de contrat précaire ( ils existent une trentaine en Italie). Matteo Renzi veut aussi créer une allocation chômage à la française.

Dernièrement, même s’il n’est pas écrit, enfin nous on l’a pas vu mais les déclarations de Renzi balayent toutes les doutent, la loi supprimerait aussi l’article 18 du statut des travailleur, une loi italienne des années 70 que permettent aux travailleurs une très forte garantie dans le cas d’un licenciement. L’article 18 suscite toujours les vielles idéologies en Italie. Les gouvernements qui se sont succédés ont toujours évité de toucher cet article.

Toutefois, le courageux Matteo a décidé de revitaliser ce débat en présentant la job act. Il s’est déclaré prêts à combattre toute type de idéologie (syndicats et l’aile gauche de son parti) et continuer sa lutte pour créer des emplois.

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Hier la loi est passée au Senat, après la question de confiance. Mais il ne s’agit pas d’une loi ordinaire mais d’une embauche que doit permettre au gouvernement de l’améliorer le job act. On sait que l’article 18 reste invariable dans le fond, on va expérimenter un salaire minimum pour les travailleurs qui ne sont pas embauché par un contrat de type national

(le 15%) et on essaie de encourager les entreprises à embaucher par le biais du contrat unique de trois ans (lequel est censé à supprimer tout les contrats précaires).

La loi est un expérimente et reste très vague, comme toutes les opérations du gouvernement Renzi. Matteo Renzi il s’est montré encore capable de créer des clivages au sein de son parti, cela faisait longtemps que le Parti Démocrate n’était pas si divisé comme ces derniers semaines entre Renziani) et anti renziani (en gros tous les anciens cadres du parti, Bersani, D’alema, et le nouveaux antagonistes de Renzi). Renzi a la capacité de diviser aussi l’opinion publique de manière très aisée. Meme si on parle de la reforme du travail depuis trois semaines, personne a encore compris le fond de ce reforme, chacun a sa explication, selon sa idéologie.

Une chose reste encore certes en Italie. Les idéologies vivent encore ou elles ne sont pas bien cachées et seul le deuxième pays dans la zone euro (juste après la Grèce) où le chômage est augmenté.  Le taux du chômage pour les jeunes est incroyable. 43% des jeunes italiens sont sans emplois.

 

 

 

Tra deliri e scandali: La fine della destra repubblicana francese?

sarkozy arrestatoLo stato di fermo di Nicolas Sarkozy accusato di concussione e di abuso d’ufficio è l’ultimo in ordine cronologico dei terremoti giudiziari che stanno colpendo la destra repubblicana, in particolare l’UMP in Francia. Sarkozy è inoltre accusato di corruzione nella stessa vicenda, per non scordare gli altri casi giudiziari come l’affare Bettancourt e i rapporti con Gheddafi. Ciò che ha scosso l’opinione francese è soprattutto il fatto che mai prima d’ora un ex presidente fosse accusato di tali misfatti. Bisogna ricordare che in Francia un ex presidente è un cittadino come gli altri e non ha nessuna immunità parlamentare come in Italia.

 

Il fermo di Sarkozy arriva un mese dopo le dimissioni di Jean Francois Copé, colui che aveva preso il posto di Sarkozy come guida dell’Ump, dopo la perdita delle elezioni presidenziali del 2012. Copé si era dimesso dopo lo scandalo delle fatture falsificate da una società contabile per ordine dell’UMP per nascondere le enormi spese del partito durante la campagna elettorale.

Il vuoto lasciato da Copé, aveva incitato una parte del circolo mediatico vicino all’ex presidente a spingerlo a non nascondersi più a riprendere il suo partito. Ma il fulmine in un cielo poco sereno ha scombussolato tutti i piani di Sarkozy.

 

Ora l’UMP è guidato da una specie di triumvirato fino alla prossima assemblea nazionale. Francois Fillon, ex primo ministro di Sarkozy, acerrimo rivale da due anni di Copé tanto ché è candidato ufficiale alle presidenziali del 2017 da quando Copé ha preso la guida dell’UMP. Jean Pierre Raffarin, ex primo ministro e chirachiano della prima ora, egli rappresenta la vecchia RPR di Jacques Chirac e pur mancando di carisma è l’uomo più influente ed ascoltato della destra francese.

Infine c’è Alain Juppé, ministro degli esteri sotto Sarkozy, ma rappresentate di quella destra che il primo Sarkozy ha pugnalato alle spalle, quando si schiero c Eduard Balladur contro chirac nell 95. ll sindaco di Bordeaux sembra uno degli indiziati a diventare capo dell’UMP e candidato ufficiale nel 2017 ma al momento lui resta con stile fuori dai dibattitti sul futuro.

C’è un partito da rifondare, salvarlo finanziarmene e soprattutto riunire un partito diviso in mille fazioni, dove ogni giorno esce uno scandalo ed un nuovo candidato per le presidenziali, che pure sono ancora lontane.

Qualche giorno fa pure Christian Estrosi, sindaco di Nizza e sarkozista fedele, aveva espresso la sua aspirazione per diventare candidato dell’UMP nel 2017 ma che era disposto a rinunciare nell’eventualità di un ritorno di Sarkozy.

Christian Estrosi si è reso protagonista di uno sgradevole episodio che molti l’ho hanno definito razzista e xenofobo. Il sindaco di Nizza a poche ore prima della partita di Lunedi tra Algeria e Germania, valevole per gli ottavi del campionato del Mondo in Brasile, ha emanato un decreto comunale che vietava l’uso ostentatorio di bandiere straniere in città.

Questo è una risposta, secondo Estrosi ai disordini accaduti in certe città Parigi, Marsiglia Lione, dove molti algerini sono scesi in piazza a festeggiare oppure nelle strade. Pure la comunità algerina di Nizza ma dove disordini di ordine pubblico non si sono rilevati, soltanto delle macchine che suonavano il clacson ed addobbate con bandiere algerine. Estrosi non è nuovo a queste trovate, già due anni fa aveva impedito alle macchine di suonare il clacson, durante un matrimonio, una tipica usanza della comunità maghrebina.

 

LA PASSION DE BEPPE GRILLO

Une semaine difficile pour le mouvement 5 Etoile celle qui vient de se terminer. L’aspiration de triompher aux élections européennes et de commencer une nouvelle époque dans la politique italienne et européenne n’est pas encore complètement achevée.

Evidemment le bon résultat de 21% des voix n’a pas été retenu satisfaisant pour Beppe Grillo qui se voyait déjà en train de faire la révolution italienne. Il est même allée chez Porta a Porta ( le salon de la politique italienne) pour parler de politique et faire campagne electorale. Lui, Beppe Grillo, qu’ au début de son aventure politique avait empêché aux parlementaires du mouvement d’aller à la télé et de se faire interviewer.

La déception des résultats est devenu très tôt un problème au sein du mouvement lors du début des négociations pour former un group au parlement européen. Rappelons nous que pour se faire entendre (et pour avoir aussi plus de financements) à l’assemblée européenne il faut s’organiser dans des groupes politiques de députés formé par un minimum de 25 parlementaires venant de au moins 7 pays membres. Cette question concerne tous les partis anti européen qu’ont eu des bons résultats mais qu’ils ne veulent plus rester dans les groupe de non inscrits (notamment le FN).

Le 28 Mai Grillo déclare sur son blog http://www.beppegrillo.it/ , d’avoir déjeuner avec Nigel Farage, leader de UKIP le parti xénophobe et antieuropéen anglais, pour entamer les négociations afin de former un groupe de parlementaire à Strasbourg.

Cette déclaration n’a pas été jugée positive par la base et par quelques représentants du mouvement 5 Etoiles. « Nous on n’est pas xénophobe ! »- dit la base. Une base cachée derrière un ordinateur mais que est présente et que principalement est la seule nouveauté du mouvement crée par Grillo. D’ailleurs, le mouvement a toujours refusé de s’allier avec l’autre parti d’extrême droite triomphant aux dernières élections (le FN).

Le peuple du web est la racine du mouvement, même si Grillo a su attirer soit ceux qui votaient Berlusconi , soit les déchus de la gauche italienne. Contraire à cette démarche du comiques génois se déclare aussi cette partie de l’opinion publique italienne qui soutien le mouvement, surtout le journal il « fatto quotidiano ». De plus, un document secret à été dévoilé et cela a alterné les rapports entre Beppe Grillo et Gianroberto Casaleggio (le chef caché du mouvement et peut être le plus fort mais le moins charismatique).

Beppe grillo se tranforme Jésus Christ.

Beppe grillo se tranforme Jésus Christ.

Le mouvement 5 étoiles a bouleversé la politique italienne et on a remarqué des démarches intéressantes, comme par exemple plus de transparence et une vrai partie de opposition. Avec la chute constante de Silvio Berlusconi on est en train de voir un bipartisme en Italie. Le parti démocratique de Matteo Renzi e le mouvement de Beppe Grillo. Ensuite, le comique a abandonné son autoritarisme et sa façon de faire que renvoi à Mussolini. Enrico Berlinguer est devenu le model pour le mouvement pendant la dernière campagne électorale. Le mouvement est tout à fait dans le système politique italien, il a un  rôle important et il influence le système. D’ailleurs, malgré tout, le 21% est un très bon résultat pour une force anti système. Mais ils n’ont pas encore bien compris leur force et pour l’instant c’est leur force qui le met en difficulté.

 

 

 

 

Niente di nuovo sul fronte nazionale

“Sisma in Francia!” titolano i giornali di tutto il mondo all’indomani delle elezioni europee del 25 Maggio. “Choc” è la parola più usata dalla classe politica francese e dall’opinione pubblica. Choccante era il viso di Manuel Valls in un intervento registrato subito dopo i risultati. Sembrava che piangesse o che fosse uscito da una rissa andata male, ma forse il trucco era fatto male oppure la qualità del video era scarsa. Infine, “vergogna!” è la sentenza di coloro che hanno immaginato un colpo di reni da parte di quelli che credono ancora nell’Europa (talvolta veramente, talvolta per detto dire, talvolta perché è sempre bello credere in un’utopia).

Dopo i festeggiamenti del FN e i soliti riti post – risultato ( ad esempio la richiesta delle dimissioni del governo e lo scioglimento delle camere) si passa all’analisi politica per capire come mai la Francia ha fatto diventare un partito xenofobo, antieuropeista e razzista prima forza politica del paese.A cos’è dovuto questo terremoto?

In queste ventiquattro ore sappiamo già tutto e ne sapremmo di più nei mesi e nei prossimi anni con pubblicazioni e articoli che spiegheranno per filo e per segno questo “incidente”.

In primis, il tasso elevatissimo di astensione. Poi la divisione della destra repubblicana tra copeisti, fillonisti e sarkozisti. Infine, la caduta libera della sinistra, dovuta all’operato, per niente esaltante, di Francois Hollande. I numeri preferiamo lasciarli agli altri, a quelli che riescono a cambiarli sia prima o che dopo le elezioni secondo i propri interessi. Tra le cause di questo trionfo di Marine le Pen, si aggiungono il suo discorso antieuropeo e la tematica anti – immigrazione che ha infiammato la Francia accendendo le simpatie verso la figlia di Jean Marie Le Pen. Mettiamoci anche il cambiamento del partito stesso. Ora l’FN non è più un partito anti sistema. E’ una partito moderno, sta dentro al sistema e si abitua facilmente. Non vuole essere più estremista. La sua ideologia è ancora fuori ma pian piano sta entrando nel sistema politico. D’altronde, dal 2007 il partito di centrodestra UMP, cerca di assimilare questa ideologia ma non le viene facilmente. La destra gollista non può essere xenofoba ma potrebbe attirare le simpatie della classe operaia la quale, dopo la caduta del muro di Berlino, non è più di sinistra. Almeno nel continente europeo.

Ma queste sono delle spiegazioni politiche. Si tratta di ragionamenti razionali e logici ma sempre politici. Ma la politica è una prostituta. Anche una prostituta ragiona con dei criteri qualitativi e quantitativi per attirare il proprio cliente e avere il proprio interesse e se lo perde sa che prima o poi tornerà, basta trovare un metodo. 95244070

La questione è più profonda dello score di FN, che è già stato relativizzato. Nell’opinione pubblica francese, già si evidenzia la differenza di voti tra Jean Marie le Pen del 2002 e il risultato di Marine le Pen di domenica scorsa. Il padre nel primo turno aveva preso più voti. Ma l’opinione pubblica non contestualizza. Se contestualizzasse, non sarebbe più opinione pubblica, cioè effimera. La questione è più profonda e forse i francesi se ne sono resi conto. In Francia le idee di Marine Le Pen piacciono un po’ a tutti, chi le dimostra direttamente votandola chi le dimostra astenendosi, chi ha troppo pudore o troppo paura di uscire da una situazione di disagio oppure di anestesia.

L’anti europeismo è sempre stato uno stato d’animo presente nei francesi. Più che anti europeismo è una sorta d’ignoranza volontaria dei francesi verso l’Europa e tutto ciò che non è francese. Per i francesi l’Europa non c’è, non serve. Non è come in Francia.

L’Europa dei popoli, della pace, l’adozione da parte della UE della Dichiarazione dei Diritti dell’Uomo e del Cittadino sono poco rilevanti agli occhi dei francesi.

Ci sarebbe Jacques Delors, uomo politico francese e un presidente di Commissione rivoluzionario. Rivoluzionario perché le politiche di austerità e la moneta unica nascono con la commissione Delors nella metà degli anni ’80 non con la crisi dei subprime. Il liberismo della Thatcher era già presente in una parte della sinistra europea molto prima di Tony Blair. E poi la PAC, che dà tanti soldi ma non si sa che fine fanno poiché gli agricoltori francesi sono sempre incavolati. Infine, l’asse Parigi – Berlino, ma loro ( i tedeschi) sono sempre stati più forti. Resterebbe quindi solo il ricordo storico del padre fondatore Robert Schumann come unico riferimento positivo dell’Unione Europea.

Jean Luc Mélénchon, candidato del fronte di sinistra, con il suo programma di estrema sinistra proponeva i stessi punti del FN, ma si è fermato al 4%. Perché? E’ lui stesso che lo spiega, subito dopo i risultati, che in Francia i criteri sociali sono stati sostituiti da dei criteri etnici.

I criteri etnici di cui parla l’antagonista di Marine Le Pen esistono da almeno 40 anni in Francia. Etnico per il genere umano è una bruttissima parola, tanto quanto la parola razza. Però da quando le persone provenienti dalle ex colonie cominciarono a stabilirsi definitivamente in Francia esiste una questione immigrazione ovvero etnica per il FN. Ora siamo alla seconda e terza generazione e non si tratta più di semplice immigrazione, però rimane un tema ancora di attualità. D’altronde esiste come in tutta Europa (la Francia è il terzo paese che accoglie più immigrati dopo Inghilterra e Spagna) e si è accentuata moltissimo con i disordini della Primavera araba. L’immigrazione è un argomento molto considerevole e  fa molto comodo in campagne elettorali. Ma l’immigrazione porta con sé altre tematiche sociali, integrazione, assimilazione, convivenza, xenophobia etc etc… razzismo?

La Francia è un paese che ha una popolazione dove su 10 persone 7 hanno almeno una origine straniera. Tanto inchiostro è stato buttato sull’immigrazione, sui maghrebini, sull’integrazione, la laicità e l’accoglienza del popolo francese verso gli stranieri. Ma lo choc del giorno dopo le elezioni rimane. Lo stesso choc delle presidenziali del 2002. Come lo choc delle rivolte nelle banlieu del 2005. Le rivolte nelle banlieu ci sono sempre state ad intervalli irregolari ma forti, da almeno il 1983. Eppure dopo 40 anni un arab rimane un arab, l’immigrazione è pericolosa e toglie il lavoro ai francesi. La Francia deve restare ai francesi e dobbiamo dire no a quell’europa che permette a tutti di mouversi liberamente.

La Francia sembra un malato in stato vegetativo e i francesi sono dei sedati, che qualche volta si svegliano grazie a degli choc, per poi riaddormentarsi tenendo un mezzo occhio aperto per quelle medicine utili per respirare nell’agonia: le 35 ore lavorative, il salario minimo, champagne/ fois gras, la baguette a 90 centesimi e i sussidi di disoccupazione subito dopo i sei mesi di attività . Per tutto il resto, tendono ad utilizzare con una elegante ed ostentata indifferenza il moto “on s’en fout”, almeno fino al prossimo choc.

 

 

 

Senza conoscere i risultati finali, noi sappiamo che il PPE è in vantaggio ed io ho il diritto legittimo di diventare il prossimo presidente della commissione europea”- dichiarava qualche minuto dopo il candidato della PPE Jean Claude Junker con quella arroganza tipica di Bruxelles che ha contribuito alla nascita dei populismi in tutta Europa e che ha cresciuto il sentimento antieuropeo dei popoli del vecchio continente in quest’ultimo ventennio e che continua ancora a crescere in questo momento.

Com’è facile bruciare una terra già bruciata.

Non avranno la stessa attesa dell’inizio dei mondiali di calcio in Brasile, però quest’anno le elezioni europee sembrano diverse. Almeno la campagna che le precede, è piuttosto euforica; piena di suspense ed molto pubblicizzata, tanto che qualche giorno fa mentre si guardava un video su youtube che aveva poco a che fare con l’Europa, ci siamo imbattuti su un sorridente Martin Schultz .

La novite di questa nuovo tornante elettorale sono principalmente due e hanno solo un carattere quantitativo. Adesso gli stati dell’unione  sono 28 e c’è anche un abbassamento del numero dei deputati da 785 a 750 più un presidente. Lo scrutinio rimane proporzionale plurinominale ( ma ogni stato è libero di scegliere le modalità cioè liste e sbarramenti). Un’altra novità riguarda anche la candidatura per il posto di presidente della commissione. Quindi scegliendo per una lista si dovrebbe scegliere direttamente anche il presidente della commissione. Si usa il condizionale poiché pur essendo scritto sul nuovo trattato europeo ( Lisbonna 2007) ultimamente si preannuncia un compromesso tra i capi dell’unione nel caso in cui i risultati delle elezioni fossero “poco limpidi”. Cinque sono i candidati officiali; Martin Schulz (PSE), Jean-Claude Juncker (PPE), Guy Verhofstadt (liberali), Alexis Tsipras (sinistra europea ), Ska Keller (verdi europei).

Spesso le elezioni europee sono state solo un test politico di metà mandato per molti governi europei e l’astensione è stato il filo conduttore di queste elezioni che chiamano comunque ale urne più di  500 milioni potenziali elettori .

La crisi europea di questo ultimo decennio è la situazione dramatica nel sud Europa, pare abbia aumentato l’interesse della politica e delle persone, ma in senso negativo. Per una buona parte della classe politica europea, l’Europa è diventato un fardello da sopportare, un apparato burocratico che aggrava la situazione economica interna. E’ lontana e si occupa di temi lontani dalla quotidianità ( immigrazione, schengen etc etc). Si tratta quindi di una visione critica degli esponenti europei ( critica ma…costruttiva!..siamo sempre in campagna elettorale). Se questo è il pensiero di destra e sinistra italiana e francese, ovviamente con qualche sfumatura, tutt’altro è il pensiero di quelli che hanno una visione, non critica ma negativa dell’Europa.

I populisti e gli anti europei hanno forse l’occasione giusta per raggiungere il loro scopo. Bruciare l’Europa.

A parte la lista guidata dall’esponente della sinistra greca Alexis Tripras, che vuole riunire i nostalgici di una sinistra socialista che a livello europeo non ha mai avuto il discreto successo che potrebbe aver avuto in certi paesi europei dopo la caduta del muro – vedi Rifondazione comunista, die Linke etc.., le altre liste propongono la fine dell’Unione Europea con diverse forme; la più classica l’uscita dall’unione monetaria.

Dopo il discreto successo delle elezioni, il Fronte Nazionale potrebbe bissare nelle europee, questa volta avvantaggiato anche dal sistema elettorale. Niente doppio turno, niente fronte repubblicano, niente sbarramento al primo turno e poco importa se Jean Marie Le Pen augura un’epidemia mondiale per fermare l’immigrazione. Importa talmente poco che la notizia di 24 ore fà è stata presto dimenticata dall’opinione pubblica francese.

Diverso è il caso di Beppe Grillo in Italia, uno che sembra una mina vagante; un giorno fà comizi violenti ed applaude coloro che fischiano l’inno italiano e l’altro giorno va a porta a porta facendo il politico. Abbiamo imparato a conoscere Grillo non solo in Italia ma non sappiamo il suo effetto in Europa, di sicuro se il suo score sarà rilevante, l’impatto sarebbe forte ma anche interessante. E molti ne hanno paura.

europaCome ad ogni elezione europea, sia in Francia che In Italia, si coglie l’occasione per mescolare i temi europei con i temi nazionali ma anche per un tentare un ultimo colpo di reni come il caso Silvio Berlusconi, condannato ma pur sempre libero di fare campagna elettorale e criticare l’Unione Europea. In Francia c’è l’ennesima dichiarazione avanti l’ennesima pre – elezione di Sarkozy che oramai prepara la sua rientrata in scena. Per quanta riguarda la sinistra, questa sembra attendista non avendo ancora recuperato e soprattutto non avendo ancora capito perché ha perso le elezioni locali. Diverso è lo stato della sinistra in Italia, stimolata ancora da quel poco entusiasmo disperato che è rimasto a Matteo Renzi.

Avrete notato che abbiamo parlato di Europa, elezioni europee ma non di parlamento europeo. Si vota per scegliere il parlamento europeo ma vista la campagna elettorale e l’atteggiamento degli stessi protagonisti politici nazionali ed europei. Il parlamento europeo  è considerato dagli stessi attori come lo definisce il politologo Silvain Kahn ovvero un ODNI ( objet democratique non identifié- oggetto democratico non identificato), quindi meglio non parlarne più di tanto.

Europe, mon amour

Il giornalista è colui che distingue il vero dal falso…e pubblica il falso, diceva Mark Twain. Aggiungiamoci anche che il giornalista spesso che pubblica quello che pubblica qualcun altro oppure quello che gli pare a lui o qualcun’altro. Sembra una buona sintesi di quello che è successo a molti giornalisti, editorialisti, corrispondenti, illustri e non, in Italia negli ultimi giorni sulle elezioni amministrative in Francia.

Da domenica sera fino in questo momento, e si andrà avanti fino la domenica prossima, quando si svolgeranno i ballottaggi che decideranno i nuovi amministratori locali francesi, per gli italiani il Fronte Nazionale ha vinto le elezioni amministrative. Non siamo delirando neppure troppo esagerando. Per il nostro paese, il partito populista (ex-razzista?) abbastanza omofobo e xenofobo e, per quello che ci s’interessa, anti –europeista, guidato da Marine Le Pen, ha avuto un successo eccezionale nelle ultime elezioni.

Secondo fonti del Ministero dell’Interno Francese, la destra UMP ha ottenuto il 46,44% delle preferenze, il primo turno, il partito socialista 38,20% e le liste del Fronte Nazionale hanno ottenuto il 4.70% e non hanno presentato delle liste in tutta Francia.

Dicono di guardare i numeri per giudicare. Ora se questi numeri confondono, comunichiamo delle informazioni che i mass media italiani potevano recuperare in ogni sito d’informazione oppure in siti istituzionali francesi. Solamente in un vecchio comune di minatori nel nord della Francia si è scelto un sindaco del Fronte Nazionale. Henin- Baumont conta all’incirca 26,000 abitanti.

La prima notizia è che mai un sindaco di FN è stato eletto al primo turno. La seconda notizia è che il fronte nazionale è in vantaggio nel primo turno in molte località come Perpignan 120000 e Beziers 72 000 abitanti. Si tratta delle uniche medie – grandi località, dove il partito di Marine Le Pen ha un discreto vantaggio. Il resto si tratta di piccole comunità o piccolissime città. Parliamo sempre di ballottaggio quindi non vittoria.

Molte sono le spiegazioni per questo discreto successo del Fronte Nazionale, tutte validi. Innanzitutto l’impopolarità storica del presidente François Hollande, e di conseguenza della sinistra. Un’astensione paurosa. Su dieci francesi, quattro non sono andati a votare. Ed infine, lo sgretolamento del Fronte Repubblicano, ovvero l’alleanza tra destra e sinistra repubblicana ogni volta che bisognava affrontare un candidato del FN durante una tornante elettorale. Ricordiamo in questo caso l’elezione presidenziale del 2002, quando il partito socialista invitò i propri elettori a votare Jacques Chirac nel ballottaggio drammatico contro Jean Marie Le Pen.  La fine del fronte repubblicano arriva nel 2011, quando Nicolas Sarkozy, nel pieno tentativo di conquistare gli elettori del FN, estremizzando il proprio partito UMP impose il né…né. Cioè in caso di ballottaggio non si vota né il PS né il FN.

Ora, bisogna ammettere l’allarmismo di molti media ed istituzioni italiane o europee su questo exploit dell’estrema destra anti europeista in Francia. Per di più questa ondata blu ( vague blue) arriva poco prima delle elezioni europee, dove il fronte nazionale ha sempre avuto degli ottimi risultati vigendo per queste elezioni un sistema proporzionale puro.

front-national-310x413Tutti quelli che hanno a cuore l’Europa hanno avuto tutto il tempo necessario (almeno 3 anni, da quando Jean Marie Le Pen ha lasciato le redini del FN a sua figlia) per capire la pericolosità di questo partito populista e per prendere le misure necessarie per combatterlo. Bastava vedere lo score di Marine Le Pen durante le presidenziali del 2012. Ma si è scelto di restare fermo ed aspettare, trovandosi adesso in pieno allarme e gridando disperazione. Non bisogna sorprendersi del discreto successo del FN alle amministrative e di quello che sarà alle europee, lì si che ci sara da preoccuparsi. Non bisogna sorprendersi dell’antieuropeismo (che cos’è l’europeismo?)francese. Ormai non bisogna più sorprendersi neppure della palude europea, sempre più puzzolente nel suo seccarsi.

 

 

A QUANDO UNA NUOVA RIVOLUZIONE?

Il 6 Febbraio la senatrice dei verdi Esther Benbassa ha presentato alla camera alta un progetto di legge che legalizza l’uso della cannabis in Francia. La senatrice ecologista, che in materia di leggi sociali e molto attiva (vedi la proposta per togliere il sesso nei documenti officiali), ha depositato il disegno legge alla fine di gennaio e spera che l’iter parlamentare sia coinvolgente ed efficace. La discussione è prevista per la prossima settimana.

Il disegno di legge prevede che la vendita al dettaglio sia controllata dallo Stato. Appartiene allo Stato il compito di scegliere la quantità da mettere in commercio in pacchetti, dove come per il tabacco, verranno esposti gli avvertimenti soliti per proteggere la salute e la quantità di (tetraidrocannabinolo) THC  presenti nella confezione. Il progetto di legge prevede anche il divieto della vendita ai minori, il divieto di fumare la marijuana in luoghi pubblici e ovviamente vieta ogni altro tipo di vendita differente da quella dello statale (si presume la classica tabaccheria). Inoltre è vietata la pubblicità diretta o indiretta della cannabis.

In un primo luogo sembra una legge utopica e poco realizzabile e non solo per il tema tabù della legge. La produzione della cannabis deve essere francese (campi di marijuana in tutta la Francia?). Tuttavia la senatrice ecologista non cammina tra le nuvole: “ Siamo il paese che reprime di più e nello stesso tempo la consumazione aumenta..[…] bisogna essere pragmatici e vedere cosa succede se liberalizziamo la cannabis – dichiara Benbassa in un intervista al “Nouvel Observateur” . La senatrice si augura che la proposizione serva per aprire il dibattito su questo soggetto che non si può più ne reprimere ne nascondere. marijuana france

Secondo un rapporto del centro del monitoraggio europeo delle droghe e dei tossicodipendenti uscito nel maggio dello scorso anno, la Francia risulta il paese con più consumatori di marijuana in Europa. Secondo questo rapporto, circa 1.2 milioni di francesi fumano almeno dieci canne al mese ed un francese su cinque ha fumato almeno un spinello in vita sua.

La lotta contro il traffico della cannabis costa allo stato francese più di un miliardo di euro e l’industria del traffico delle « droghe leggere » ha dei numeri da economia di scala ma anche cifre da fa west. A Marsiglia, che viene considerata la capitale dello spaccio in Francia, sono già quattro gli omicidi soltanto nel mese di gennaio per regolamento di conti tra trafficanti. Lo scopo della legge è proprio combattere tutto ciò.

La moda questa volta è venuta dalle Americhe, prima l’Uruguay e dopo gli stati del Colorado e del Washington negli USA.

Anche la rivoluzione francese fu preceduta da quella americana.

La fin de la commedia dell’arte dans la politique italienne.

masque-de-venise-commedia-dell-arte-pierrot-1465La  Cour Constitutionnelle Italienne  a accepté le recours public (inspiré par une pétition signée par 400 000 personnes)  sur la validité constitutionnelle du système électorale en Italie.

Le 4 décembre, le porcellum a été déclaré inconstitutionnel par la Cour Constitutionnelle dans la mesure où la loi ne permet pas aux électeurs d’exprimer ses préférences. De plus, les primes de majorité, envisagés par ce système électorale, sont jugés par  la plus haute instance juridique italienne non démocratiques.

c.f https://actualitepolitiquefranceitalie.wordpress.com/2013/02/11/le-systeme-electoral-italien-une-cochonnerie/

Et maintenant ?

Nous ne sommes pas des experts juridiques mais l’article 136 de la constitution italienne  explique que toute norme, déclarée inconstitutionnelle, cesse d’être effective le lendemain.

Alors faisons deux calcules? Si la norme est inconstitutionnelle, son produit est aussi inconstitutionnel, c’est-à-dire  que les 915 députes et sénateurs italiens élus en février 2013 siègent de manière illégitime dans les chambres parlementaires italiennes. Et si on veut aller plus loin, l’élection du chef de l’Etat est aussi illégale, étant votée par des representants  élus avec une norme inconstitutionnelle. Il s’agit de calcules faites par une large opinion publique italienne qui se reveille maintenant ou peut-être elle ignorait le sujet précedement.

La question qui se pose après cette declaration attendue de la Cour est simple. Fallait-il attendre la déclaration de la Cour, qui délégitime toute la politique et les acteurs politiques  en Italie depuis 2006 pour changer ?

La situation socio politique est plus que bouillante en ces moments. Tous les jours il se succèdent des manifestations et des protestes dans les rues de l’Italie. La comparaison avec la Greece, évitée par tous, semble désormais inéluctable.

De l’autre côté, si Beppe Grillo espace entre un populisme antique et un squadrismo moderne, Giorgio Napolitano a déclaré que le parlement va continuer son travail et il n’y aura pas des nouvelles élections et le gouvernment continuera son travail.

Ce qu’ on est en train de vivre en Italie c’est la morte agonisante d’une classe politique, par intermitences, avec des scènes grotesques.

Pour que tout reste comme avant il faut que tout change.

 

Je ne me suis pas permis d’écrire sur l’exclusion du Senat de Silvio Berlusconi parce que j’avoue je ne savais quoi autre ajouter. Parler de son biographie il n’y a pas de sens. On connait désormais tous ce qu’ il Cavaliere a fait et tous ce qu’il n’a pas fait. On sait aussi que sa popularité (dans le sens plus large du terme qu’existe) ne cessera jamais, même après sa disparition physique de la scène politique.

Politiquement, si on considère les scores de ses partis (Forza Italia , peuple de la liberté et forza Italia 2) Silvio Berlusconi n’a jamais atteinte plus de 30% des voix en Italie.

On peut parler des divisions au sein de la droite entre les supporteurs du gouvernement (le ministre de l’Intérieur Alfano et les 32 députés) et ceux que ce sont déclarés contraire et qu’ils sont passé à l’opposition en se plaçant dans le Forza Italia 2, une marque crée par Berlusconi en ’94 et reprise dernièrement. Je utilise le mot marque sans la moindre ironie  parce que je ne sais pas définir Forza Italia d’aujourd’hui comment un parti. D’ailleurs il n’a  été conçu comme tel. Mais cela c’est de la politique courante et je dirai plutôt banale.

Il faut plutôt comprendre le sens de cette scission de Angelino Alfano, l’actuel ministre il y a 10 mois il était désigné le dauphin de Berlusconi. Aujourd’hui il est « le traitre » qui a abandonné le président juste pour un poste dans un gouvernement de grosse koalition, dont personne l’a voulu mais tous y se trouvent bien et tout le monde souhaite (malgré tout ?) que sa vie continue puisque son but est noble, soit sauver l’Italie de la crise. Par ailleurs, la commission européenne le soutien aussi, en espérant que l’Italie trouvera le chemin pour atteindre la croissance.

Il ne faut pas être sortie de London School of Economics pour comprendre que la crise italienne n’est pas due seulement à la crise de la dette souveraine. Depuis vingt cinq – ans l’Italie fait un pas avant et deux derrière. Le gouvernement Leta apparait de jour en jour plus confus et moins fort dans les chambres du parlement après la sortie de Berlusconi de la majorité. Qui a pensé que le gouvernement en question pouvait sauver l’Italie est très optimiste de nature. On se retrouve avec un gouvernement qui doit toujours faire face aux menaces de la droite et de la gauche ; à la monté constante du populisme du Mouvement 5 étoiles ; un gouvernement que n’a jamais exposé un minimum de programme pour faire sortir l’Italie de la crise (on continue la même politique de rigueur commencé par Monti) bref un gouvernement inutile.

Le ministère Leta a échoué l’ occasion de mettre les bases pour changer des structures de la société, de la politique et de l’économie italienne. Le gouvernement avait toutes les capacités pour changer la loi électorale (la semaine dernière le juge constitutionnel a déclaré la loi inconstitutionnelle), la bicaméralisme paritaire et le rôle marginal du premier ministre, la taxation excessive du travail et la reforme de collectivités territoriales.

Rien de cela n’a été fait !

 

 

30 anni di lotta contro il razzismo in Francia!

E’ uscito ieri (mercoledi 27 Novembre NdR) nelle sale francesi il film La marche (la marcia) diretto da Nabil Ben Yadir.  Il lungometraggio racconta la storia della marcia di 100 000 persone, partiti da Marsiglia il 15 Ottobre 1983 ed arrivati  a Parigi il 3 Dicembre.

« La marcia per l’eguaglianza e contro il razzismo », chiamata dai media dell’epoca la marche des beurs (beur è un termine verlan che in modo dispregiativo indica una persona di origine araba) è una iniziativa personale presa da alcuni giovani di Venissieux, sobborgo lionese colpito in quell’autunno da attacchi violenti a sfondo razzista contro delle persone di origini maghrebine. Spesso questi attacchi erano causati dalle forze dell’ordine.

La marcia, ispirata da quella di M.L. King parte dal quartiere dove avvengono gli scontri  e guidata dalle vittime di quei giorni come Toumi Djaïda  giunge  a Marsiglia, per poi risalire fino a Parigi.

Alle porte della capitale ci sono circa 100 000 persone, giovani maghrebini e in generale figli della seconda ondata dell’immigrazione ex coloniale, accompagnati da qualche francese ed appoggiati dalla sinistra estrema. Quello che chiedono è la fine del vento di razzismo che attraversava la Francia, un maggior rispetto ed eguaglianza per quella generazione oramai nata e cresciuta in Francia. Rivendicano anche delle questioni pratiche di fronte a Mitterrand che li fa entrare nell’Eliseo e li ascolta. Si tratta del permesso di soggiorno di 10 anni e del voto agli stranieri, ma ottengono solo la prima.

François Mitterrand capisce la situazione, ospita gli organizzatori e promette di intraprendere una serie di riforme per rispondere alle rivendicazioni dei giovani discriminati delle banlieus francesi. Inoltre la volpe politica Mitterrand cerca di canalizzare il movimento. Infatti poco dopo nasce, con il bene placido del presidente, l’associazione di SOS racisme, guidata dal giovane Harlem Dèsir, oggi segretario del PS.

Per la prima volta gli stranieri in Francia alzavano la voce, qualcuno dice che quella voce che gridava libertà ed eguaglianza e che combatteva contro il razzismo fu “attenuata” troppo presto con la creazione della associazione SOS racisme (molto vicino al partito socialista) che incanalizzando il movimento lo ha reso un semplice strumento politico, dimenticando i principi nobili che quella marcia voleva mettere in pratica.

La settimana che ha preceduto l’uscita del film è stata un’occasione per rilanciare il dibattito pubblico sulla questione del razzismo in Francia. Dopo 30 anni esatti dalla marcia degli arabi, la Francia è ancora un paese razzista? Ci sono ancora della discriminazione sulla popolazione straniera o di origine straniera nel paese dei diritti dell’uomo? Sono le questioni che infiammano l’opinione pubblica francese, anche se poste da un comico di successo come Jamel Debouzze possono sembrare un po’ meno serie.

 

la mitica marcia arriva a Parigi

la mitica marcia arriva a Parigi

Oggigiorno in Francia il 6% della popolazione è straniera.L’immigrazione maghrebina e quella coloniale in generale è arrivata alla terza generazione e ci sono tutt’ora dei flussi migratori considerevoli da questi paesi.       

La popolazione transalpina può essere considerata una specie di melting pot europea poiché7 persone su 10 hanno una direttamente o indirettamente una origine straniera. Ma questo non eclissa il problema del razzismo in Francia.

Stiamo utilizzando un termine forte e delicato come il razzismo ma se vogliamo essere contemporanei, dovremmo accostarli anche le parole come discriminazione o xenofobia.  

 

In un sondaggio di Le monde d’inizio anno il 70% dei francesi pensa che ci siano troppi stranieri in Francia. Il Fronte Nazionale, oltre ad utilizzare l’arma contemporanea (l’anti europeismo) non dimentica la sua lotta eterna contro l’immigrazione e gli stranieri. Pur utilizzando un velo per coprire le sue idee razziste e xenofobe, anche se a tratti molto trasparente, il partito di estrema destra rischia di fare l’ exploit alle europee del 2014. La questione dell’integrazione, della xenofobia, del razzismo etc.. rimbalza a intervalli ciclici regolari in Francia. 

 

La legge contro il porto degli oggetti religiosi in luoghi pubblici, conosciuta al mondo come la legge contro il velo islamico nelle scuole è stato un precursore sul tema. Ricordiamo anche la legge contro il velo integrale votata nel 2011.   

Senza dimenticare il lungo dibattito sull’identità nazionale, nato appunto negli anni ‘80 in contemporanea con i movimenti contro il razzismo e ripreso nell’ultimo decennio durante molte campagne elettorali.

 

Dopo il 1983, gli stranieri in Francia hanno alzato la voce e si sono fatti sentire. La Francia resta un grande paese tollerante non solo nei confronti degli stranieri ma nei confronti di tutti gli “emarginati” della società. (vedi le leggi recenti sul matrimonio omossessuale e l’adozione). Però il dibattito sul razzismo resta vivo e mostra che la questione è irrisolta. Forse la marcia degli arabi doveva continuare ancora un po’…