Les douleurs des jeunes italiens et les joies de Matteo Renzi

Un débat politique brulant enflamme l’Italie. Le jeun premier ministre Matteo Renzi, en suivant sa agenda réformatrice va proposer très tôt au parlement une reforme sur le monde du travail. The Job act – eh bien depuis quelques décennies l’Italie n’est plus l’héritière de la langue latine – est l’as dans le trou du jeune premier ministre. La proposition de reformer le travail circule depuis l’accession au pouvoir de Matteo Renzi, avec les 80 euros dans les fiches de paie pour les salaries qui touchent moins de 1500 euros. D’ailleurs ces deux propositions et autres promesses ont permis au premier ministre et à son parti, Parti Démocrate de triompher aux élections européennes.

Or, les jours de gloire de Matteo Renzi semblent se diriger vers la fin, l’enthousiasme lui il est dépassé depuis longtemps désormais. Reste seulement le travail impossible pour remettre de bout l’Italie.

L’agenda de Renzi, lors de son arrivée au pouvoir avait trois piliers :

1 la reforme constitutionnel : abrogation des provinces et nouvelle loi électorales. Pour cela Renzi n’a pas hésité à appeler Silvio Berlusconi et collaborer en manière étroite avec ses hommes. Silvio Berlusconi n’est pas le chef de l’opposition, en Italie c’est le Mouvement 5 Etoiles le plus grand partie de l’opposition et puis Silvio Berlusconi n’avait jamais mis pied au siège du parti Démocrate.

Petit sacrilège au nom de la démocratie, du pluralisme et de l’importance de la reforme, mais l’Italie n’a pas encore une loi électorale.

  1. La reforme de l’administration : la bureaucratie de l’Italie est devenue un parasite énorme pour le destin de ce pays et les couts de la classe politiques restent démesurées. Si dans le deuxième volet quelque chose a été faite (suppression du Senat), la reforme de l’administration reste un mystère.
  2. La reforme du travail : Le gouvernement italien a décidé de mettre fin à la précarité du travail en Italie. Le but du job act c’est clair et noble mais la façon reste à déchiffrer.

Matteo Renzi crie à droite à gauche la nécessité de modifier le monde du travail. Il le fait dans toutes les manières possibles, pas seulement sur Twitter, il est allé même aux Etats-Unis pour dire que l’Italie doit changer le monde du travail.

Or, une proposition de loi complète elle n’est pas encore présentée aux chambres du parlement. On sait des points des idées mais pas encore une proposition de loi qui montre quand cette loi va rentrer, comment elle va être financier, qui elle va toucher ? Par exemple on sait que le gouvernement veut proposer un contrat unique pour les nouveaux embauchés. Le contrat d’une durée de trois ans est censé de remplacer tout type de contrat précaire ( ils existent une trentaine en Italie). Matteo Renzi veut aussi créer une allocation chômage à la française.

Dernièrement, même s’il n’est pas écrit, enfin nous on l’a pas vu mais les déclarations de Renzi balayent toutes les doutent, la loi supprimerait aussi l’article 18 du statut des travailleur, une loi italienne des années 70 que permettent aux travailleurs une très forte garantie dans le cas d’un licenciement. L’article 18 suscite toujours les vielles idéologies en Italie. Les gouvernements qui se sont succédés ont toujours évité de toucher cet article.

Toutefois, le courageux Matteo a décidé de revitaliser ce débat en présentant la job act. Il s’est déclaré prêts à combattre toute type de idéologie (syndicats et l’aile gauche de son parti) et continuer sa lutte pour créer des emplois.

kika3131191_matteo-renzi

Hier la loi est passée au Senat, après la question de confiance. Mais il ne s’agit pas d’une loi ordinaire mais d’une embauche que doit permettre au gouvernement de l’améliorer le job act. On sait que l’article 18 reste invariable dans le fond, on va expérimenter un salaire minimum pour les travailleurs qui ne sont pas embauché par un contrat de type national

(le 15%) et on essaie de encourager les entreprises à embaucher par le biais du contrat unique de trois ans (lequel est censé à supprimer tout les contrats précaires).

La loi est un expérimente et reste très vague, comme toutes les opérations du gouvernement Renzi. Matteo Renzi il s’est montré encore capable de créer des clivages au sein de son parti, cela faisait longtemps que le Parti Démocrate n’était pas si divisé comme ces derniers semaines entre Renziani) et anti renziani (en gros tous les anciens cadres du parti, Bersani, D’alema, et le nouveaux antagonistes de Renzi). Renzi a la capacité de diviser aussi l’opinion publique de manière très aisée. Meme si on parle de la reforme du travail depuis trois semaines, personne a encore compris le fond de ce reforme, chacun a sa explication, selon sa idéologie.

Une chose reste encore certes en Italie. Les idéologies vivent encore ou elles ne sont pas bien cachées et seul le deuxième pays dans la zone euro (juste après la Grèce) où le chômage est augmenté.  Le taux du chômage pour les jeunes est incroyable. 43% des jeunes italiens sont sans emplois.

 

 

 

L’ASSOLUTISMO FRANCESE NEL XXI SECOLO.

La rentré ( in francia è il periodo subito dopo agosto quando le vancanze finiscono e con l’inizio delle scuole riprende anche la vita quotidiana) è stata caratterizzata da sconvolgimenti politici. La prima settimana di settembre è nato il secondo governo Valls, il terzo durante il quinquennio della presidenza di Francois Hollande, cominciato solo nella primavera del 2012.
Dopo il primo scioglimento del governo Ayreault, dovuto alla sconfitta alle europee del 2014, il governo Valls 2 è scoppiato per motivi interni.
Il 25 agosto Manuel Valls presenta le dimissioni al Presidente e il giorno dopo lo stesso Hollande incarica lo stesso ex ministro dell’interno di formare un nuovo gabinetto, questa volta senza gli “attaccabrighe”, guidati dal ministro dell’industria e dell’economia Arnaud Montebourg.
Arnaud Montebourg insieme al ministro dell’Istruzione Benoit Hamoun aveva attacato in modo non proprio indiretto la politica estera (il rigore dell’eurozona) di Hollande che comprometteva ,secondo lui la situazione socio economica all’interno della Francia. In poche parole, durante un comizio in una festa dell’unità alla francese Montebourg aveva espresso il suo dissenso nella politica rigorista della Germania che impediva uno slancio della Francia e dell’unione europea.

Ora che la pulizia è fatta, Hollande sembra avere ancora dei colpi di reni da utilizzare per imporre il suo potere, ovviamente tutto garantito dalla Costituzione. Qualche analista pensa ad un cambiamento della sua politica.
Si andrebbe verso un socialismo più liberale ( una volta si diceva riformista) allentando quel socialismo (di sinistra) francese che lo ha fatto crescere ed arrivare fino a dove si trova e stendendo la mano ai verdi. presto il governo Valls 3 avrà bisogno della fiducia parlamentare ed non è scontata.
Resta però un Presidente che non ha mai avuto il consenso dei suoi elettori. Pure Manuel Valls, che era il membro del governo più apprezzato ha perso molto consenso grazie all’operato inefficace di Hollande.

hollande incazzato

L’impasto di governo, arrivato da alto, non è una novità nella quinta repubblica francese, dove il presidente può diventare un sultano nominando e scomunicando i vizir della sua corte. E’ successo parecchie volte nel passato, ogniqualvolta bisognasse dare una scossa all’azione del governo in un momento di crisi politica. Una volta aver raggiunto la metà più uno dei consensi Il presidente è onnipotente, un sultano, un re assoluto e nessun può fermare o criticare il suo operato senza conseguenze. La quinta repubblica francese è anche questo.